Dragon's Fury

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Keniori
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Dragon's Fury

Message par Keniori » lun. 04 06, 2012 17:33

[center]Dragon’s Fury




Développeur : Naxat-Technosoft
Editeur : Tengen
Genre : Inclassable/ 1-2Joueur(s)
Support : Nec, Megadrive, superfamicom
Année : 1992

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Il y a des jeux qu’on regrette que des éditeurs devraient s’inspirer et puiser dans ce savoir-faire dans les jeux vidéo.
Des jeux hors norme commencent à s’inspirer sur tous les supports actuels, cependant les consoles 16 Bits avaient lancé des styles de jeux totalement innovants à l’époque : le développement des jeux de baston 2D, les jeux de courses « fun », etc.

Belzébuth est parmi nous

Les consoles Megadrive ainsi que la Nec sont connus pour avoir des jeux originaux, cas de Bomberman, répandu ensuite sur tous les supports.
Un petit concepteur Naxat créa Alien Crush sur console Nec Coregrafx. Puis de nouveau, une suite fût sortie toujours sur cette machine nommée Devil Crash.

Vous aimez le Moyen Age « Satanique », le jeu s’appelle Devil Crash au Japon, cependant ce titre fut adapté sur SuperFamicom (superNintendo) sous « Jacki Crush ». Mais un grand nombre de joueurs le connaît plus sous Dragon’s Fury. Alors pourquoi, un dragon, déjà, nous entrons dans un monde d’héroïc-fantasy, où les dragons et autres sorcelleries sont présents dans ce jeu, bien sûr vous devrez affronter des soldats à la forme humaine mais ayant la tête de ces reptiles.

Un Flipper hors catégorie

Dragon’s Fury ne peut pas entrer en comparaison avec un véritable flipper de bistrot. Lorsque vous jouez à un F14 Tomcat ou un Fire (marque Williams), vous voyez toute la table, ainsi que toutes les astuces et rampes et autres blocages de la bille ; bref, vous avez une vision d’ensemble.

Le soft de Technosoft se joue sur plusieurs tableaux, divisé en plusieurs parties regorgeant des secrets et autres passages cachés.
En premier lieu, vous avez accès à trois visions qui correspondent à la table principale, chaque tableau contient des flips et des éléments à battre, à découvrir, dont le deuxième représente au centre le visage d’une femme angélique qui cache un terrible secret.
En outre, vous obtiendrez des stages bonus au nombre de six, ces derniers se débloquent de plusieurs façons, à vous de le découvrir.

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Nous sommes dans un jeu fantaisiste, inutile de chercher un point commun à son homologue de bar, ce flipper se démarque avec son univers médiéval, rempli d’effets spéciaux.

Je tiens de préciser que si votre balle est proche de la chute fatale, il est difficile aux novices de faire remonter la balle et de la bloquer au troisième niveau.
A vous utiliser, le dosage des flips, le tilt, la connaissance des niveaux et des monstres pour obtenir la fin du jeu. Oui, ce jeu comporte un faible scénario et une fin inédite à condition de réaliser un score de tous les diables.
Vous pourrez progresser à tout moment à l’aide de mots de passe, accessible à tout moment du jeu, en mettant le jeu sur pause.
Egalement, ce titre contient de multiples passwords pouvant aider votre quête.

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La balle est dans votre camp !

Ne paniquez pas, vous pouvez lutter avec un ami, car ce jeu comporte un mode multi joueurs, dans lequel chaque joueur alterne les parties.
Certains vous diront que la physique de la balle n’est pas réaliste, pour ma part, elle corresponde presque au modèle bistrot.
Autre différence, vous rencontrez des adversaires animés comme des sorciers, des moines fanatiques, des chevaliers dragons, tout un bestiaire typique au moyen-âge.

Leur but de ces ennemis vous envoyait la bille vers le game over. La sorcellerie présente comme un pictogramme tournant sur un socle dans le troisième niveau, accompagnés de moines sortis du film « Au nom de la Rose », mais là ils servent autre chose que le bien. Des crânes qui surveillent les mouvements de la bille et ces derniers ricanent lors de la partie terminée.
D’autres monstres comme les petits dragons animés à la perfection, sans compter de multiples détails, vous serez attirer de tous les sens par ces détails, oubliant la trajectoire de la balle.

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Pour accéder à un stage bonus, vous devrez remplir certaines conditions, abattre un nombre d’ennemis d’affilée par exemple et ensuite une trappe peut s’ouvrir.
N’oublions pas que les scores peuvent être multipliés de plusieurs façons et obtenir plus facilement un shoot again ou une balle supplémentaire.
D’autres combats vous attendent, casser des jarres remplies de chauve-souris (cercueil dans les versions jap, censure), abattre une hydre à trois têtes, … . Le plus beau stage bonus demeure bien sûr le numéro 6 où vous tomberez sur être terrible.

Tout l’ensemble du titre est accompagné d’excellents bruitages, ainsi qu’une bande sonore superbe mémorable.
Par ailleurs, vous avez le loisir d’écouter les musiques, ainsi que les cris avec le sound test.
Il suffit d’y jouer une seule fois pour reconnaître immédiatement l’introduction, vous plongeant encore plus dans cet univers.
Chaque musique a sa particularité, mais toujours dans le but de stresser le joueur et d’être vigilant, donc une immersion supplémentaire ajoutée à un univers graphique de haut niveau pour ces machines.
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La prise en main se place avec les mêmes similitudes d’un flipper classique, sauf que pour le jeu vidéo, tout est paramétrable : le choix du flip droit et gauche, la touche tilt.
On ressent presque les émotions physiques de la machine, cela vous semble bizarre, mais je décris ce soft en tout état de cause.

Un genre de jeu méconnu

Plusieurs titres furent sortis comme Sonicspinball de Sega, Crüe ball d’Electronic Arts. Ces derniers n’arrivent pas à la cheville de Dragon’s Fury.
Une suite plus tard, Dragon’s Revenge tenta l’aventure, mais un manque d’ambition et une réalisation à la baisse, ce jeu ne connût pas un réel succès.
Pourtant, ce genre pourrait avoir une seconde jeunesse. Cependant, le flipper en Jeu vidéo doit se démarquer en ne copiant pas « bêtement » leur géniteur, mais en créant un monde à part.

Il faut savoir attirer et maintenir le joueur avec ce style qui a un faible intérêt envers le grand public.
Messieurs, les éditeurs, sortez des idées, SVP !

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Dragon's revenge

Dragon’s Fury, je ne t’oublie pas

Même après des années, ce jeu n’a perdu de sa fraîcheur, où nous assistons à une débauche de technologie.
Dragon’s Fury a un univers fantastique et attirant. Certes, la réalisation en général est au top, mais c’est l’ambiance qui emporte le joueur, oubliant que nous avons à faire à un flipper.

Je vous le conseille vivement de l’essayer, car il est difficile de donner plus de communication, la meilleure solution est d’y jouer tout simplement.
Malheureusement, ce titre a subi la censure en Europe, mais les différences sont minimes. En outre, je vous parlez du niveau 6 en stage bonus, vous y trouverez des allusions sexuelles comme un vers en forme « particulière », ainsi que des femmes soumises qui avec leurs clins d’oeils constituent des ressorts à la balle, à vous de le découvrir.
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Flipper sur console,
Univers médieval,
Bande sonore superbe,
Excellente réalisation,
Nombreux bonus (mots de passe, rampes cachées,…).

- Difficile,
- Critique de la balle.


Graphismes : 18
Maniement : 16
Son : 18
Durée de vie : 17
Scénario : -
Note Globale : 18.00/20

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Merci à Cowgirls Taker pour l'idée du test
Images Megadrive et Nec

Video : You tube, jeu Nec[/center]
Oldies test, jeux video.fr et la vallée du blabla

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