bornes arcades : une carte de crédit anti piezzo

Répondre
Avatar du membre
marc
Dept: 75
Rech/Achete: 0 flip
Messages : 562
Enregistré le : 01/10/2002
Pas vu depuis 2 mois
Niveau : Confirmé
Pro / revendeur : non
Localisation : Paris

Message par marc » mer. 04 06, 2003 23:03

J'ai retrouvé un autre montage électronique que j'avais réalisé en 87 pour les bornes arcades ; une carte de crédit anti piezzo et à réglage résistif. Originale et simple elle m'a donné entière satisfaction. Je vous la propose, cela peut en intéresser certains qui cherchent à remettre des vieilles cartes en route où les crédits ne sont pas réglables pour des euros.
<br><br>
Toutes les cartes de crédits que l'on trouvait dans les bornes arcades alors, étaient basées sur des oscillateurs pilotant des compteurs digitaux et des séries de dip switches in line que l'on réglait en binaire en comparaison pour obtenir le crédit désiré. Des petits malins ont découvert qu'en surmodulant de parasites ces cartes avec des piezzos, les compteurs s'affolaient et les crédits grimpaient. Hélas pour eux et pour nous, ces parasites faisaient claquer les mémoires et autres circuits d'entrées mettant le jeu hors service pour un moment. Il existait des circuits anti piezzo qui les détectaient et éteignaient le jeu mais comme ils avaient réussi à mettre une fois des crédits, ils insistaient quand même et le résultat était identique.<br>
<br>
Je me suis penché sur ce fait et j' ai mis au point une carte de crédit anti piezzo et à un réglage résistif des crédits, plus de compteurs digitaux, plus d'affolement des crédits.
<br><br>
<u>Photo 1</u><br>
<img src=redactor/gmarc/schema2.jpg width=600><br><br>

La photo N°1 est le schéma électronique du montage. Un peu d'explication.
Comme vous le voyez on garde le microswitch de détection de pièce. Le déclenchement se fait par la mise à la masse d'une led contenue dans un circuit opto,le MCT2, les impulsions d'un piezzo sont bloquées par l'anode de la led. Un deuxième circuit de protection et de déclenchement suit notre transistor contenu dans l'opto. Une cellule Résistance Condensateur Résistance est chargée d'empêcher tout déclenchement intempestif du circuit NE555 câbler en monostable. Lorsque la led s'éclaire, le transistor commute à la masse le condensateur, il s'en suit une décharge. L'entrée N°2 trigger du 555 maintenue à un potentiel positif reçoit une impulsion négative générée par le condensateur, déclenchant ainsi le monostable. Le transistor de retour à son état initial, le condensateur se recharge. Pendant cette période tant que le condensateur n'est pas complètement recharger, tout redéclenchement du monostable est impossible.<br>
<br>
Sur la sortie N°3 on récupère un carré positif qui va piloter un circuit cmos le CD4093, possédant quatre portes à trigger de schmidt, U1 inverse le signal qui attaque une bascule formée par U2 et U3. Cette dernière porte a été câblée en oscillateur à basse fréquence aux alentours d'un hertz avec le circuit RC. Nous faisons appel à une astuce, une diode qui permet de bloquer l'oscillateur dés que le front du monostable redescend. Ainsi en réglant la durée du monostable on génère le nombre d'impulsions désirées. Transmises à U4 et inversées de façon à attaquer le transistor qui nous indique lors de ses commutations à la masse, le nombre d'impulsions envoyées et flashées par la led rouge. La sortie est au potentiel haut car les entrées des cartes logiques se font par la mise à la masse. Le circuit du second microswitch est identique. Les entrées-sorties se font sur un bornier à visses de 5 plots soudés sur le circuit imprimé.<br>
<br>
<u>Photo 2</u><br>
<img src=redactor/gmarc/cs2.jpg width=600><br><br>
La photo N°2 est le mylar du circuit imprimé côté cuivre. La reproduction du circuit est laissée au choix de chacun. Le schéma d'implantation avec la désignation des composants sur la photo N°3 et le superposé en photo N°4.
Les circuits intégrés seront mis sur des supports et leur sens d'implantation sera vérifié ainsi que celle des diodes et des condensateurs polarisés, ces derniers devrons être de bonne qualité puisque c'est sur leur travail que repose la bonne marche du montage ainsi que les ajustables qui seront du type Cermet. On vérifiera aussi les soudures, les bavures entre les pistes avant de brancher. Les valeurs sont données pour délivrer entre une et six impulsions environ.
<u>Photo 3</u><br>
<img src=redactor/gmarc/cc2.jpg width=600><br><br>
<u>Photo 4</u><br>
<img src=redactor/gmarc/cimp2.jpg width=600><br><br>
<br><br>
Les essais : On vérifie si les câbles, au niveau des microswitches des monnayeurs, sont les bons et qu'ils aillent bien à la masse et à la carte de crédit. On vérifie le fonctionnement du switch à l'aide du contrôleur en ohmmètre si ce dernier est un modèle usager ! On branche la masse et le +5V à la carte. On règle l'ajustable à mi-course. On allume. On actionne le microswitch correspondant et on compte en regardant la led, les impulsions. Le réglage de l' ajustable vous amènera au nombre désiré. On branche la sortie Out sur l'entrée crédit (coin in) de la carte logique de jeu et on essaie, à l 'écran le crédit doit augmenter.<br>
Pour ceux qui souhaiteraient plus d'impulsions ( ex: 1€ = 10i) il faudra modifier la valeur de la résistance de 1M auprès du 4093 vers 910K ou moins. Il faudra aussi régler l' ajustable. Plusieurs tâtonnements seront nécessaire pour arriver au résultat.<br>
Bon bricolage et si vous voulez me contacter : un E-mail.<br> Salutations à tous.<br> Marc.

Répondre